top of page
Photo du rédacteurGabriel de Richaud

INSOMNIE !



L'insomnie, ce défi complexe dans notre société moderne, a un impact particulièrement prononcé sur les personnes à haut potentiel intellectuel (HPI). Vous savez, ces esprits brillants qui analysent, réfléchissent et s'interrogent sans cesse, même quand le monde dort.


D'abord, comprenons l'ampleur du phénomène.


Environ 30 % des adultes font l'expérience d'une insomnie chronique, tandis que la moitié d'entre nous se bat avec le sommeil de façon sporadique.

Pour nos amis HPI, le défi est encore plus grand. Leur cerveau, constamment en ébullition, peine à trouver le bouton "off".


Dans notre monde ultra-connecté, le sommeil est souvent vu comme une contrainte, une perte de temps précieux. Cette mentalité, couplée à l'omniprésence des écrans, ne fait qu'exacerber le problème.


Pour les personnes HPI, qui ont souvent une sensibilité accrue, c'est comme une double peine.


Mais distinguons bien : l'insomnie occasionnelle, c'est cette invitée indésirable après une journée stressante. L'insomnie chronique, elle, s'installe confortablement dans notre routine, avec des répercussions profondes sur la santé physique et mentale.


La Classification internationale des maladies (CIM) de l'OMS ne rigole pas avec l'insomnie. Pour être considéré comme insomniaque, il faut non seulement souffrir de troubles du sommeil, mais aussi en subir les conséquences pendant la journée, comme une fatigue chronique ou des problèmes de concentration.

Chez les personnes HPI, le sommeil est souvent perturbé par un esprit qui ne s'éteint jamais, analysant et suranalysant chaque détail. Ajoutez à cela une tendance à l'anxiété ou à la dépression, et vous avez le cocktail parfait pour des nuits blanches.


Les effets du manque de sommeil? Ils sont loin d'être anodins: hypertension, diabète, et même un impact négatif sur les performances professionnelles et les relations interpersonnelles. Et le plus ironique, c'est que souvent, on ne réalise même pas qu'on est insomniaque.


Alors, que faire? Pour nos amis HPI, l'approche doit être holistique.



On commence par une hygiène de vie saine: une routine de coucher apaisante, moins d'écrans, et un environnement propice au sommeil. On s'attaque ensuite aux troubles mentaux sous-jacents, en faisant appel à un professionnel si nécessaire.


Parfois, les médicaments peuvent aider, mais toujours sous surveillance médicale. Et pour les cas les plus coriaces, un examen du sommeil en laboratoire peut être la clé pour déverrouiller les mystères de vos nuits agitées.


En conclusion, l'insomnie chez les personnes HPI n'est pas qu'un simple problème de sommeil.


C'est un signal d'alarme indiquant qu'il est temps de prêter attention à nos besoins uniques, à notre santé mentale, et à notre bien-être général.


Après tout, un esprit HPI a besoin de repos pour continuer à briller.

3 vues0 commentaire

Comments


bottom of page